Un spectacle sur le réchauffement climatique, les émeutes anti-G8 à Gênes en 2001 et la pire manière d'ébouillanter une grenouille, qui progresse comme un dialogue entre certitudes usées et enflammades idéalistes.
Un « seul-en-scène » alarmiste mais bienveillant, optimiste mais angoissant, humoriste et décroissant. Convoquant une bonne douzaine de personnages, le comédien fait feu de tout bois, incarnant tantôt un scientifique technophile, tantôt un chat révolutionnaire ou encore un candidat au championnat du monde de sauna. Construit comme une conférence gesticulée, ce monologue schizophrénique témoigne d'une émeute intérieure et explore avec humour les mythes de la croissance économique, les fausses solutions technologiques et le vrai combat altermondialiste.
On rit, on s'émeut, on apprend. L'écueil d'un trop-plein pédagogique est évité grâce à une ironie permanente face à notre condition risible de minuscules locataires d'une planète qui nous survivra.
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